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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
La fin d'une religion ? Monographie d'une paroisse canadienne-française (1969) Préface
Une édition électronique réalisée à partir de livre de Mme Colette Moreux, (1969), La fin d'une religion ? Monographie d'une paroisse canadienne-française (1969). Montréal : Les Presses de lUniversité de Montréal, 1969, 485 pages. [Autorisation accordée lundi le 21 novembre 2003 par l'époux de Mme Moreux, M. Bernard Moreux].Une édition numérique réalisée par Marcelle Bergeron, bénévole, professeure retraitée de l'École polyvalente Dominique-Racine de Chicoutimi.
Préface de Guy Rocher, professeur titulaire au Département de sociologie de l'Université de Montréal.
Les recherches monographiques ont en sociologie une vocation singulière et paradoxale. Elles se présentent sous des apparences modestes, discrètes, presque timides: description d'une petite communauté humaine, dont l'auteur ne saurait dire avec assurance dans quelle mesure elle est typique de la société globale; modèle théorique très simple, la plupart du temps imperceptible; appareil technique et statistique inexistant ou réduit à sa plus simple expression; et pour terminer, quelques conclusions rapidement esquissées de la part de l'auteur qui, jusqu'à la fin, paraît prendre plaisir à s'effacer devant ses informateurs. Telle est l'allure générale de toutes les monographies sociologiques, à quelques exceptions près. Celle qu'on va lire ne compte pas parmi les exceptions, sauf peut-être par une rigueur de méthode peu commune à ce genre d'entreprise.
Par ailleurs la plupart des monographies ont exercé sur la sociologie une influence profonde et durable, sans commune mesure avec leur apparente humilité. Bien après que des études plus raffinées du point de vue théorique ou technique sont oubliées, on continue à citer les monographies ; on les fait lire aux étudiants; elles apparaissent toujours dans les bibliographies des thèses; on en utilise couramment certains concepts clés, sans trop savoir qu'on les leur doit; il arrive même qu'un autre chercheur entreprenne quelques années plus tard une nouvelle étude de la même petite communauté. Puisqu'il sera beaucoup question de religion dans ce livre-ci, peut-être oserions-nous dire que les monographies sont les «petites Thérèse de Lisieux» de la sociologie: modestes et influentes! C'est par leur fidélité aux petites choses qu'elles en accomplissent de grandes. Et leurs auteurs savent bien, comme Thérèse de Lisieux, que leur humilité ne doit pas les empêcher de croire à la grandeur de leur vocation.
Il arrive qu'on associe parfois la tradition monographique à la sociologie américaine. Il est vrai que celle-ci a fourni une imposante collection de monographies sur toutes sortes de sujets : monographies de petites villes (Yankee City de Warner, Middletown des Lynd, Deep South de Davis et Gardner), de milieux de travail (l'étude de Hawthorne et celles de Homans), de paroisses religieuses (Fichter), des immigrants (Thomas et Znaniecki), des ghettos (L. Wirth), du chômeur (Bakke), des « gangs » (Thrasher, Whyte), des adolescents (Hollingshead, Coleman), etc. Mais il serait bien faux d'attribuer cette tradition à ce qu'on appelle parfois (avec un mépris que l'ignorance seule autorise) l'« empirisme » de la sociologie américaine. C'est faire bon marché du fait qu'on doive à l'Angleterre et à la France les premières grandes monographies, près d'un demi-siècle avant que naisse la sociologie états-unienne : les enquêtes menées par Booth, Rowntree, les Webb sur les milieux populaires anglais ; celles de Le Play et de son école sur les ouvriers français et sur la vie des familles. Ni en France ni en Angleterre cette tradition ne s'est perdue. Ainsi pour la France, la tradition monographique s'est conservée à travers l'uvre de Halbwachs. Elle refleurit plus que jamais depuis deux décennies, grâce aux travaux de Paul-Henry Chombart de Lauwe et de ses collaborateurs (Paris, les conditions de vie des familles ouvrières, l'habitation), d'Alain Touraine (les usines Renault), de Michel Quoist (la paroisse et la ville), de Michel Crozier (les organisations bureaucratiques), d'Edgar Morin (la vie politique dune commune rurale).
Au Québec aussi, l'histoire de la sociologie est jalonnée par la contribution modestement influente de certaines monographies. L'uvre de Léon Gérin, premier sociologue canadien et canadien-français, entreprise au moment où on ignorait encore à peu près tout de la sociologie aux États-Unis, est presque entièrement constituée de travaux monographiques, suivant les méthodes et l'esprit des disciples de Le Play. Horace Miner utilisa les méthodes anthropologiques qu'il avait pratiquées en Afrique pour décrire et analyser Saint-Denis-de-Kamouraska. S'inspirant des travaux de Warner et de ce qu'on appelle «l'école de Chicago», Everett C. Hughes mit en lumière la vie sociale de Cantonville. D'une manière un peu plus technique, Norbert Lacoste étala les bases morphologiques de la zone métropolitaine montréalaise.
Il est bien peu de recherches sociologiques sur le Canada français qui soient aussi connues et qui aient été autant citées, par les sociologues du Québec et ceux de l'étranger, que ces différentes monographies. On peut d'ailleurs considérer que chacune correspond à une étape dans l'évolution du Québec depuis près d'un siècle. Léon Gérin a décrit les différents types de familles rurales de la fin du XIXe siècle, au moment où sévissait ce qui fut peut-être la plus longue et la plus dure crise économique du Québec, entraînant la migration d'une partie de la population des campagnes vers les villes, les États-Unis, l'Ouest canadien et vers les nouvelles frontières du Québec (Laurentides, Abitibi, Lac Saint-Jean) qu'on croyait plus fertiles qu'elles ne l'étaient. De son côté, Horace Miner dépeint la vie campagnarde simple, doucement bucolique et repliée sur ellemême des vieilles communautés rurales du début du siècle, stabilisées et un peu pétrifiées dans des modes traditionnels et archaïques de vie sociale et de culture. Quant à Everett Hughes, il a su montrer le choc que produisirent l'urbanisation et l'industrialisation dans le milieu rural et la difficulté qu'il y eut à absorber les innovations qu'apportaient des « étrangers » par la langue, la mentalité, la religion, le niveau et le mode de vie. Enfin, Norbert Lacoste dresse la carte écologique et morphologique du géant métropolitain qu'est maintenant devenu Montréal.
La monographie de Colette Moreux s'inscrit parfaitement bien dans cette séquence. Elle nous décrit une cinquième phase dans l'évolution du Québec: la métropole rend à la campagne environnante une partie de la population qu'elle avait aspirée. Mais les fils et les filles qui reviennent vivre au village de *Saint-Pierre sont bien changés : le village n'est plus pour eux le centre et l'axe du monde; il est à la périphérie d'une métropole, dont il n'est qu'une banlieue-dortoir. Entre les anciens villageois maintenant urbanisés et ceux qui n'ont pas quitté le village, les différences sont nombreuses, ouvrant la porte aux conflits et aux luttes. Dans le village devenu banlieue, le Québec d'hier et celui d'aujourd'hui se regardent comme des étrangers et s'affrontent sourdement.
La recherche de Colette Moreux ajoute encore d'une autre manière à la série des études monographiques sur le Québec : elle éclaire l'évolution de la mentalité et des attitudes religieuses qu'entraîne le processus de modernisation, dans cette population qui fut pendant près d'un siècle une des plus influencées par le catholicisme, une des plus soumises à l'institution ecclésiale, une des plus homogènes dans la foi. Divers auteurs ont attribué à ce règne de l'Église et à la mentalité catholique le retard du Québec à s'engager dans la modernité. Mais une fois la société québécoise sur la voie de la modernisation qu'arrive-t-il de l'Église catholique et de la mentalité religieuse?
On a déjà dit tant de choses en réponse à cette question : perte de pouvoir et de prestige pour l'Église, décléricalisation des institutions, des esprits et des murs, crise de la foi, sécularisation, renouveau spirituel, etc. Que peut-on encore nous apprendre sur le sujet? Le lecteur qui suivra pas à pas la démarche de l'auteur se rendra compte qu'on est encore loin d'avoir fait le tour du problème. Je voudrais, pour ma part, souligner un aspect particulier de cette recherche. À travers les témoignages abondants que Colette Moreux rapporte, en leur gardant toute leur simplicité, leur naïveté, leur rudesse aussi, on découvrira un procès qui, à ma connaissance, n'a jamais été décrit avec autant de précision et une telle richesse d'illustrations: celui de la rapide désintégration qui se produit de l'intérieur dans l'esprit religieux du Québec, laissant un vide que la façade trahit à peine. Toutes les informatrices citées ont la foi, et même pour la plupart une foi apparemment gaillarde, robuste. Elles entretiennent avec l'univers surnaturel des rapports soutenus, souvent complexes, parfois goguenards. Même celles que Colette Moreux classe parmi les «détachées» del'Église paraissent étrangères à l'athéisme. Mais derrière cet écran de foi, le paysage qui se révèle à nos yeux est étonnamment désolé: c'est celui d'une religion privée de toute vie spirituelle. Une sorte de catholicisme confucéen que caractérisent une grande pauvreté du sacré, le rejet du mysticisme, la prépondérance des règles de vie morale individuelle et domestique.
Aux yeux du sociologue allemand Ferdinand Tönnies, la religion présente un des cas les plus purs de rapports sociaux de type communautaire »: ceux dans lesquels priment la collectivité sur l'individu, l'altruisme sur l'égoïsme, le Nous sur le Je. Au village de *Saint-Pierre, la mentalité religieuse est au contraire toute absorbée par les rapports sociétaires»: tractations de maquignon avec Dieu, les saints, sa propre conscience; absence de tout sens de la fraternité mystique et humaine; peu de sensibilité à la vertu de charité ou d'amour. J'ajouterais ail surplus que l'espérance n'affleure à peu près jamais non plus dans les témoignages rapportés. Des trois vertus théologales du catholicisme, seule demeure donc une sorte de foi têtue, tendue, desséchée, dernière bastille d'une religion assiégée.
L'impact de la modernité sur la mentalité religieuse du Québec n'aurait donc pas produit - du moins pas encore - la crise de la foi dont on a tant parlé. Ce qu'on observe plutôt, c'est un immense appauvrissement spirituel, dans la foi conservée, et une totale sécheresse mystique, au milieu de rapports continués avec l'ordre surnaturel. Les relations avec Dieu et l'univers sacré se sont dépouillées de mystère autant que de chaleur ; la notion même de la grâce est disparue; la solidarité humaine dans et par le Christ et son Royaume ne trouve plus aucune résonance. Il n'est pas étonnant qu'une conscience religieuse aussi étiolée n'accueille l'effort de renouvellement de l'Église catholique depuis Vatican II que comme une série de compromis faits au monde moderne pour «rendre la religion plus facile».
Notons au passage le lien certain, quoique difficile à préciser, entre ce dépérissement de la vie spirituelle et la profonde ignorance religieuse dont font preuve, presque sans exception, les informatrices citées. L'auteur note à l'occasion que l'influence des religieuses éducatrices est encore aisément discernable dans les manières, le langage, certaines idées des informatrices. Mais qu'est-il resté de toute l'instruction religieuse dont ces femmes furent gavées, tant à l'école et à l'église que dans leurs familles? Des notions vagues, imprécises, souvent carrément fausses, qui supportent une foi aveugle et indifférenciée. Une ignorance dont on a d'ailleurs une certaine conscience, qui s'exprime par de douloureux bredouillements et engendre de forts sentiments d'incompétence et d'infériorité. Il est bien difficile de n'en pas conclure à un échec et de la prédication et de l'école confessionnelle, dans ce qui était pourtant leur principale et seule raison d'être : l'éducation religieuse. En tout cas, d'aussi maigres connaissances théologiques ne pouvaient qu'entraîner l'anémie de la spiritualité. Au Québec, la foi religieuse, au lieu de connaître un état de crise, serait plutôt en train de mourir d'inanition. D'où la pertinence de la question que pose Colette Moreux: «assistons-nous à la fin d'une religion?».
Voilà, je crois, une contribution originale de l'auteur à l'étude des rapports entre la vie religieuse et la modernisation. Voilà qui nous sort des sentiers battus et des lieux communs sur la sécularisation conséquente à la modernité et nous la présente sous un jour neuf. Je ne connais pas d'étude qui ait mieux décrit le procès de détérioration de l'esprit religieux derrière la façade de la foi conservée.
Comment cette détérioration se manifeste-t-elle concrètement dans les attitudes religieuses des informatrices? Colette Moreux insiste sur l'utilitarisme qui domine les rapports avec l'ordre sacré, au point que bien des pratiques frisent la magie. Elle souligne aussi à plusieurs reprises l'étroit individualisme où s'enferment la vie et l'activité religieuses; bien des témoignages montrent que, pour la plupart des pratiquantes interviewées, l'Église catholique est une «foule solitaire», dans laquelle les rapports mystiques n'ont pas plus de contenu que les rapports sociaux superficiels qu'elles entretiennent dans leur famille, leur parenté, leurs associations et avec leurs amies.
J'ajouterais qu'une autre attitude m'a aussi vivement frappé: un profond fatalisme, auquel se mêlent un brin de pessimisme et beaucoup d'abandon à des forces mystérieuses et puissantes, à des personnes plus compétentes, à des autorités plus éclairées. Ce fatalisme prend différentes formes, voire le masque de certaines vertus: obéissance à Dieu ou aux autorités ecclésiastiques; humilité devant les personnes plus «instruites» ou plus «savantes»; «résignation chrétienne»; abandon à la Providence; acceptation de son sort ou des épreuves. Il y a sans doute dans cette attitude la marque d'une certaine confiance en Dieu et aux hommes, mais il n'est pas difficile d'y déceler aussi un refus de soi et plus encore peut-être une conception déterministe de la vie.
De fait, par suite de leur ignorance doctrinale, les informatrices érigent leur religion en une sorte de cosmologie, dans laquelle les choses, les événements, la marche de la vie trouvent une explication qui leur paraît satisfaisante. «Le pape, c'est le surveillant de l'univers», dit une informatrice. Une fois l'ordre des choses expliqué sans la participation des acteurs, il ne reste plus qu'à jouer la pièce telle que la veut le metteur en scène. Cela procure une certaine sécurité intérieure et justifie l'attitude de soumission passive à la vie. Si, comme on l'a souvent dit, le Québec pré-moderne a été théocratique et priest-ridden, ce fut peut-être moins par suite d'une confiance positive au clergé que par le souci de ne pas troubler un ordre inéluctable. Il reste a se demander à quelles autres forces pourrait encore s'abandonner sans plus de résistance un Québec qui n'aurait plus la foi religieuse.
Cependant, si la définition religieuse du monde a déjà été étroitement liée à l'idéologie nationale du Québec, on n'en trouve plus guère de trace dans les témoignages recueillis par Colette Moreux. L'impression qui se dégage est plutôt celle d'une sorte de religion des ancêtres: elle unit entre eux les membres des familles, mais elle n'a rien à voir avec les liens de la collectivité nationale. Une bonne partie de l'uvre sociologique de Durkheim repose sur le postulat que l'intégration de toute collectivité a en définitive des racines «religieuses», en donnant à ce terme une extension assez grande (qui s'étendrait par exemple au marxisme-léninisme). On verra dans ce livre-ci combien les informatrices de Colette Moreux ont bien inconsciemment prouvé la validité du postulat durkheimien. Par exemple, ce témoignage de celle qui raconte comment, arrivant du Lac Saint-Jean et assistant à la messe à Montréal pour la première fois, sa foi en fut ébranlée: «Quand je me suis vue dans cette grande église, avec tous ces étrangers, je me suis dit: qu'est-ce que tu fais là-dedans, toi, pauvre petite; après ça, c'est parti [la foi], je ne sais pas comment.» Voilà clairement dit, en mots bien vivants, comment la brisure des liens sociaux entraîne la mise en question de l'univers religieux qui les alimentait et les entretenait. Mais ce ne sont que des collectivités restreintes (famille, parenté, village) qui paraissent se sustenter aux sources de la religion de ces informatrices. C'est ce qui fait de celle-ci, disions-nous, une sorte de religion des ancêtres. Dans cette optique, les compatriotes de Montréal deviennent pour l'immigrante du Lac Saint-Jean des «étrangers», chez qui on se sent une «pauvre petite» perdue dans leur «grande église».
Une autre informatrice, elle-même pourtant non pratiquante, déclare très simplement: «Si un individu peut faire sa vie sans Dieu, pas un groupe.» Le paradoxe de la religion sociale est ici crûment posé. Individuellement, les personnes n'auraient pas besoin de religion. Il en faut pourtant assez qui en pratiquent une pour assurer la cohésion de la collectivité. Car ce n'est pas l'homme, c'est la société qui aurait besoin d'un Dieu; le salut de l'homme social dépendrait de ce qu'assez de personnes recherchent leur salut individuel dans l'au-delà.
Ce sont des témoignages de cet ordre qui amènent finalement Colette Moreux à voir dans la religion de ses informatrices «un syncrétisme entre l'éthique païenne et l'éthique chrétienne», jugement qui paraîtra bien osé aux yeux de ceux qui croient en la vitalité de la religion au Québec. Et pourtant, ceux qui auront suivi l'auteur jusqu'à la fin ne pourront qu'accepter sa conclusion: «Ce que l'on nomme une sécularisation voile un affaiblissement du sens de la transcendance divine... [Dieu] devient un motif conscient d'intégration de l'individu au groupe, une reconnaissance symbolique de la force et de l'être collectifs... il exprime l'abandon satisfait de la personne aux volontés collectives.» Cette constatation, en plus d'éclairer la réalité, rejoint les perspectives théoriques les plus générales de la sociologie, à partir d'une observation patiente et attentive d'un donné vécu. C'est là la marque d'une bonne monographie.
Du même coup, cette monographie-ci nous invite, ou plutôt nous force, à réfléchir suivant des voies nouvelles, devant la matière encore toute bouillonnante de vie qu'elle nous sert généreusement. Quiconque écoutera vivre et parler les femmes du village de *Saint-Pierre sera obligé de rectifier certaines idées préfabriquées sur le Québec d'aujourd'hui. La lecture d'un livre comme celui-ci est en effet un bain de réalisme, une cure d'hygiène mentale. Elle nous purge de quelques à priori, préjugés, stéréotypes, images et certitudes que charrient les mythologies et les idéologies de l'heure.
Au moment où l'on cherche à « conscrire » la sociologie au service de bien des causes et à l'inféoder à de nouveaux dogmes, il est rassurant de constater qu'elle a encore la santé nécessaire pour mener, dans l'objectivité et la sérénité, l'étude d'un monde de valeurs aussi délicat et subtil que celui du sacré.
Berkeley, le 11 février 1969
Guy Rocher, professeur titulaire au Département de sociologie de l'Université de Montréal
Dernière mise à jour de cette page le Samedi 19 mars 2005 14:50 Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
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