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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Michel Leiris, L’homme sans honneur. Notes pour le sacré dans la vie quotidienne. (1994)
Note sur la présente édition


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Michel Leiris, L’homme sans honneur. Notes pour le sacré dans la vie quotidienne. Transcription et fac-similé par Jean Jamin. Édition établie et annotée par Jean Jamin. Paris: Jean Michel Place, Éditeur, 1994, 166 pp. Collection: Gradhiva. Une édition numérique réalisée conjointement par Réjeanne Toussaint, bénévole, Chomedey, Laval, Québec. [La diffusion de ce livre, dans Les Classiques des sciences sociales, a été accordée le 3 avril 2008 par M. Jean Jamin, secrétaire général de la revue L'Homme, responsable de l'héritage intellectuel de l'auteur.]

[27]

L’homme sans honneur.
Notes pour Le sacré dans la vie quotidienne



Note sur la présente édition

Jean Jamin

Le cahier « Notes pour le sacré dans la vie quotidienne ou l'homme sans honneur » (manuscrit N 26, reproduit ici en fac-similé, la transcription étant donnée en vis-à-vis) a été probablement commencé par Leiris à l’automne 1937 en vue de la préparation de sa conférence au Collège de Sociologie. Mais il a été continué et terminé bien après cette conférence du 8 janvier 1938 : l'allusion à la mort de Colette Peignot survenue le 7 novembre 1938 (p. 44 et p. 53) tout comme les critiques que Leiris s'adresse à propos de la conception du sacré qu'il avait avancée dans cette conférence l'indiquent.

C est d'une certaine manière toute La Règle du jeu que ce cahier annonce. Dans sa nouvelle présentation de la conférence de Leiris, et faisant allusion à ce cahier [1], Denis Hollier observe qu'un « tournant linguistique se produit dans l'œuvre de Leiris. Mais [il] ne l'a pas encore thématisé ; il n'a pas encore pris la mesure de ce à quoi il s'engage en quittant le terrain solide des faits pour les sables mouvants des faits de langage. Pour reprendre une expression de Miroir de la tauromachie, "Le sacré dans la vie quotidienne" est une "bifurcation de trajectoires". Mais son auteur ne sait pas où le conduit le nouvel aiguillage. Il ne sait pas qu'il vient de commencer La Règle du jeu. »

Le cahier « Notes pour le sacré dans la vie quotidienne ou l’homme sans honneur » représente bien un tel aiguillage. Nombre de notations seront d'ailleurs reprises et développées non seulement dans le premier tome de La Règle du jeu, Biffures (1948), mais dans les trois autres, Fourbis (1955), [28] Fibrilles (1966) et Frêle bruit (1976). Suivant son habitude, Leiris a biffé au crayon, en larges croisillons, les passages qu'il a utilisés dans les fiches puis, la plupart du temps amplifiés, dans les manuscrits de La Règle du jeu. Chaque fois que cela a été possible, ces passages, signalés entre chevrons dans la transcription, ont été situés par des notes qui renvoient aux éditions originales des quatre tomes de La Règle du jeu.

Jean Jamin

Paris, juillet 1994


[1] Cf. Denis Hollier (éd., Le Collège de Sociologie, nouvelle édition, augmentée, à paraître en décembre 1994 chez Gallimard dans la collection « Folio Essais ».



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mercredi 16 septembre 2015 10:50
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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