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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Diane Lamoureux, Le dilemme entre politiques et pouvoir . Un article publié dans la revue Cahiers de recherche sociologique, no 37, 2002, pp. 183-201. Montréal: Département de sociologie, UQAM. [Thème : Femmes et engagement.] [Autorisation accordée par l'auteure le 2 février 2004 et reconfirmée le 28 mars 2004] Introduction Lorsqu'on examine l'effet politique du mouvement des femmes au Québec, il y a un décalage important entre la façon dont celui-ci est parvenu à influencer les politiques publiques, plus particulièrement en ce qui concerne la mise en place des programmes sociaux, et la place que les féministes occupent dans les institutions politiques québécoises. Je me propose d'examiner ce décalage en voyant en quoi il peut nous renseigner quant à la citoyenneté des femmes et aux problèmes qui se posent encore (hélas! et malgré le droit de vote et d'éligibilité) dans ce domaine aujourd'hui. Mon point de départ sera une remarque de T. H. Marshall sur la séquence temporelle d'obtention des droits civiques par les femmes. Soulignant que, contrairement aux hommes, les femmes ont obtenu des droits sociaux avant de jouir des droits politiques, il explique ce phénomène de la façon suivante: «[w]omen were protected because they were not citizens (1)». Cela me permettra d'aborder trois questions: d'abord, le problème de la catégorisation et de la victimisation, ensuite, celui de la confusion entre police et polis et, enfin, les enjeux d'autorité que soulève la faible présence des femmes dans les structures politiques au Québec.
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