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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
La finance mondialisée. Racines sociales et politiques, configuration, conséquences. (2004)
Quatrième de couverture
Une édition électronique réalisée à partir du livre sous la direction de François Chesnais, La finance mondialisée. Racines sociales et politiques, configuration, conséquences. Paris: Les Éditions La Découverte, 2004, 269 pp. Collection: “Textes à l'appui/économie”. [Livre diffusé dans Les Classiques des sciences sociales en libre accès à tous avec l'autorisation de l'auteur accordée le 14 février 2020.]
sous la direction de françois chesnais,
la finance mondialisée. racines sociales et politiques, configuration, conséquences
Quatrième de couverture
Le néolibéralisme a déjà une histoire. Depuis les années 1980, les performances de l’économie mondiale ont dépendu de façon croissante de l’humeur et de la santé des « marchés » et des institutions fonds de pension, sociétés d’assurances, banques qui transforment l’épargne en capital pour le valoriser au moyen de placements et de prêts. Sous leur pression, les gouvernements ont libéralisé, déréglementé et privatisé. La « nouvelle économie » a paru un court moment rendre vaine la critique du néolibéralisme. Mais l’explosion de la bulle Internet, la chute des Bourses, la récession ou la stagnation des économies de l’OCDE, le tournant militaire et sécuritaire après les attentats du 11 septembre ont ouvert une nouvelle période.
Le regard critique sur la finance proposé ici veut contribuer à l’analyse des racines du néolibéralisme comme du tournant de 2000-2001. L’architecture de la mondialisation financière et sa « gouvernance » par les États-Unis et le FMI assurent l’acheminement de revenus du monde entier vers les grands centres financiers. Les systèmes de retraite privés, pierre angulaire de la finance mondialisée, sont au cœur de mécanismes qui bloquent la croissance de l’économie mondiale et en accroissent fortement les inégalités, en même temps qu’ils font des salariés les otages des marchés financiers. Alors que la finance a provoqué, dans nombre de pays, des crises qui ont déchiré ou affaibli leur tissu social, les États-Unis ont fait de leur position dominante dans les institutions financières l’un des piliers de leur hégémonie. Force est de se poser la question des liens avec la remontée du militarisme et la priorité sécuritaire.
■ François Chesnais est professeur émérite à l’université de Paris-XIII-Villetaneuse, membre du conseil scientifique d'Attac et auteur de livres et articles sur la mondialisation du capital. Il coordonne ici les contributions de Suzanne de Brunhoff, Mamadou Camara, Gérard Duménil, Esther Jeffers, Dominique Lévy, Luc Mampaey, Dominique Plihon, Marianne Rubinstein, Pierre Salama, Catherine Sauviat, Claude Serfati.
Dernière mise à jour de cette page le vendredi 28 février 202016:33
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
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