Remerciements
Tout ouvrage se mûrit à la fois dans la réflexion et dans la discussion.
Plusieurs thèmes de ce livre sont esquissés dans L'Économie mondiale dans les années quatre-vingt, de 1989. Je les ai exposés de manière plus construite à partir de 1994, notamment dans l'entretien avec Michel Boyer, « Remettons l'économie à sa place de servante des sociétés », publié dans Le Monde du 6 septembre 1994 et dans l'article « Le basculement du monde », publié dans Le Monde diplomatique d'octobre 1994, ainsi que dans le nouveau chapitre 7 écrit pour les traductions hollandaise et japonaise de l'Histoire du capitalisme.
J'ai aussi eu l'occasion d'exposer et d'entendre discuter les thèses de ce livre, d'abord lors de mes enseignements et de diverses réunions de recherche, mais aussi en présentant des contributions dans différents séminaires et conférences : « Why our societies are more and more dependent on economy » (4th Euro-Japanese Conference beyond Economic Growth, Nagai, Japon, mars 1995) ; « Généralisation du capitalisme et emprise du discours économique » (LEREP, Laboratoire d'études et de recherches en économie de la Production, Toulouse, avril 1995) ; « La mondialisation de l'économie » (CCFD, Comité catholique contre la faim et pour le développement, juin 1995) ; « Nations, mondialisation et capitalisme »(séminaire interdisciplinaire de l’ISIS, Interdépendance des sociétés, interaction des sciences, « Régions, nations, mondialisation », Luxembourg, septembre 1995) ; « Économie et environnement. Quelques réflexions dans une perspective historique » (Assises régionales du développement durable d'Île-de-France, juillet 1996) ; « Dynamiques économiques mondiales : Quelles marges de manœuvre pour l'environnement ? » (colloque international « Quel environnement pour le XXIe siècle ? Environnement, maîtrise du long terme et démocratie », abbaye de Fontevraud, septembre 1996) ; « Sur l'émergence d'un capitalisme post-industriel » (séminaire du GRETSE, Montréal, octobre 1996) ; « Soumission croissante des sociétés à l'économie, « fatalité économique et responsabilité humaine » (colloque de l'Association d'économie politique : « Au-delà du libéralisme. Quel rôle pour les mouvements sociaux », Montréal, octobre 1996) ; « Sur les faces cachées de la croissance » (colloque de l'Association internationale des économistes de langue française « Croissance économique et répartition des revenus et des patrimoines », Porto et Evora, mai 1997). Que les initiateurs et organisateurs de ces réunions en soient remerciés.
Mes très vifs remerciements vont aux premiers lecteurs de ce texte, qui ont accepté d'en prendre connaissance à un stade ou à un autre de son élaboration et m'ont fait part de leurs réactions et suggestions : Calliope Beaud, qui m'a soutenu tout au long de la préparation du livre, Robert Bonnaud, Marielle Cauchy, Gilles Dostaler, François Fourquet, Bernadette Régnier, Alain de Tolédo et Marie-Thérèse Vernet-Straggiotti.
Que soit aussi remercié François Gèze, non seulement pour avoir accepté de publier ce texte, mais pour m'avoir aidé à lui donner sa forme définitive.
Michel Beaud
21 juin 1997
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