RECHERCHE SUR LE SITE

Références
bibliographiques
avec le catalogue


En plein texte
avec Google

Recherche avancée
 

Tous les ouvrages
numérisés de cette
bibliothèque sont
disponibles en trois
formats de fichiers :
Word (.doc),
PDF et RTF

Pour une liste
complète des auteurs
de la bibliothèque,
en fichier Excel,
cliquer ici.
 

Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Racisme et discrimination. Permanence et résurgence d’un phénomène inavouable. (2004)
Les auteurs


Une édition électronique réalisée à partir du livre sous la direction de Jean RENAUD, Annick Germain et Xavier Leloup (2004). Racisme et discrimination. Permanence et résurgence d’un phénomène inavouable. Les Presses de l’Université Laval, 281 p., ISBN-2-7637-8050-4. [Le 29 janvier 2014, Monsieur Jean Renaud nous autorisait la diffusion de toutes ses publications et travaux en libre accès à tous dans Les Classiques des sciences sociales.]

[11]

Racisme et discrimination.
Permanence et résurgence d’un phénomène inavouable
.

Les auteurs

Guy Bourgeault est professeur titulaire à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal. Il s'intéresse aux enjeux et aux modèles de citoyenneté sous l'angle de ce que certains appellent « l'éthique de société ». Il dirige des recherches et des séminaires en éthique, spécialement en bioéthique et en éducation. Il est notamment l'auteur de L’Éloge de l'incertitude, publié aux Éditions Bellarmin en 1999.

Richard Y. Bourhis a obtenu sa formation dans les réseaux scolaires francophone et anglophone de Montréal. Il a obtenu un B.Sc. en psychologie à l'Université McGill et un doctorat en psychologie sociale à l'Université de Bristol en Angleterre. Il a été professeur au Département de psychologie à l'Université McMaster (Ontario) de 1978 à 1988. Il s'est joint au Département de psychologie à l'Université du Québec à Montréal en 1989, où il est professeur titulaire et directeur de la Chaire Concordia-UQAM en études ethniques depuis 1996. Il a été élu Fellow de la Société canadienne de psychologie en 1988 et membre de la Society of Expérimental Social Psychology en 1991. Richard Y. Bourhis a publié plus de 120 articles et chapitres dans les domaines de la discrimination et des relations intergroupes, de l'acculturation et de l'immigration, de la communication interculturelle et de l'aménagement linguistique.

Marie-Hélène Chastenay est titulaire, après avoir effectué une partie de ses études à Paris 7, d'une maîtrise en psychologie de l'Université de Montréal. Elle poursuit actuellement ses études de doctorat en psychologie sur le thème de l'identité sociale des jeunes adultes au Canada. Depuis 1997, elle collabore avec Michel Page, professeur au Département de psychologie de l'Université de Montréal et membre du Groupe de recherche sur l'ethnicité et l'adaptation au pluralisme en éducation (GREAPE), à un important projet de recherche traitant de la citoyenneté des jeunes adultes dans trois provinces canadiennes et qui a donné lieu à diverses publications. Chargée de cours au Département de psychologie de l'Université de Montréal, elle est également consultante en gestion de la diversité auprès d'organismes gouvernementaux.

[12]

Sous la direction de Marie Mc Andrew, elle coordonne les activités du GREAPE.

Marguerite Cognet, Ph.D. Sociologie Paris 7, est chercheure en résidence au Centre de recherche et de formation du CLSC Côte-des-Neiges à Montréal, où elle dirige le programme de recherche Formation et ethnicité dans les pratiques professionnelles des intervenants en services de première ligne et soins ambulatoires. Ses recherches portent sur les relations interethniques, la discrimination et le racisme dans les organisations de santé. Elle a publié récemment plusieurs articles, dont « Politiques d'immigration canadienne et femmes d'ailleurs dans les emplois du secteur des soins et des services à domicile », paru dans un ouvrage collectif dirigé par Francine Saillant et Manon Boulianne (2003), Transformations sociales, genre et santé, L'Harmattan et Les Presses de l'Université Laval, et « Les enjeux de territoires et d'identités des auxiliaires familiaux au Québec », paru dans Sciences sociales et santé (septembre 2002).

Paul Eid, Ph.D. Sociologie Université de Toronto, est stagiaire post-doctoral à l'Université de Montréal au sein du Groupe de recherche ethnicité et société (GRES), affilié au Centre d'études ethniques des universités montréalaises (CEETUM). Sa recherche post-doctorale porte sur le rapport entre la langue, les rapports sociaux, la culture et l'identité des jeunes adultes de la « seconde génération » à Montréal. Ses principaux intérêts de recherche sont les questions identitaires au sein de la « seconde génération », la sociologie des relations interethniques et de l'immigration, la sociologie du monde arabe et de la diaspora arabe, et les rapports sociaux de sexe. 11 a publié plusieurs contributions et articles dans ces domaines, entre autres dans l'ouvrage collectif Understanding Diversity : Ethnicity and Race in the Canadian Context (Thompson, 1999), ainsi que dans les revues Atlantis : a Woman's Studies Journal, Sociologie et sociétés et, en collaboration, dans Canadian Ethnic Studies.

Sylvie Fortin, Ph.D. Anthropologie Université de Montréal, assure la coordination des activités de recherche et de diffusion du Groupe de recherche ethnicité et société (GRES). Ses recherches récentes portent sur les trajectoires migratoires et les liens de sociabilité (de migrants de France à Montréal) et plus largement sur les phénomènes d'inclusion et d'exclusion économiques, sociales et symboliques. Ses intérêts de recherche s'étendent également aux secteurs social et de santé en milieux pluriethniques. Elle publiait, en 2000, [13] Destins et Défis, ouvrage centré sur l'exclusion économique et sociale de Libanais d'immigration récente à Montréal.

Julie Élizabeth Gagnon termine actuellement un doctorat en études urbaines à l’INRS-Urbanisation, Culture et Société. Ses recherches doctorales portent sur l'aménagement des lieux de culte minoritaires dans une perspective de cohabitation interethnique. Conjuguant son intérêt pour la recherche et pour les politiques publiques, elle s'est jointe à la fonction publique fédérale et est rattachée au ministère du Patrimoine canadien. Elle a contribué à de nombreuses recherches au sein de l'INRS et a publié, en collaboration avec plusieurs auteurs, des articles sur la géographie des lieux de culte à Montréal et sur les enjeux que soulève la diversité ethno-religieuse.

Annick Germain est professeure-chercheure titulaire de l’INRS-Urbanisation, Culture et Société. Après des études en Belgique, Annick Germain a obtenu un doctorat en sociologie à l'Université de Montréal et a enseigné à l'École polytechnique ainsi qu'à l'Institut d'urbanisme de cette même université. Elle s'est jointe à l'équipe de chercheurs de l'INRS-Urbanisation à la fin des années 1980, et en a assuré la direction de 1997 à 1999. Après s'être intéressée aux questions du patrimoine urbain (elle a d'ailleurs été présidente d'Héritage Montréal pendant deux ans) et à divers aspects sociaux de l'aménagement (mixité sociale, espaces publics, vie de quartier), elle concentre ses recherches sur l'insertion urbaine des immigrants et la gestion municipale de la diversité. En 2000, elle publiait avec Damaris Rose, aux éditions John Wiley & Sons, Montréal. A Quest for a Metropolis, dans la série des grandes villes du monde.

Fasal Kanouté est professeure adjointe à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal. Elle mène ses recherches sur les thèmes suivants : la situation socioscolaire des élèves immigrants, la pédagogie interculturelle, le partenariat entre école et famille immigrante et, enfin, la formation et le perfectionnement des enseignants en rapport avec les thématiques précédentes. Elle est l'auteure de plusieurs articles et chapitres de livres sur ces différents thèmes, dont les plus récents sont : « Les profils d'acculturation d'élèves issus de l'immigration récente à Montréal » dans la Revue des sciences de l'éducation, et « Les étudiants allophones dans les programmes de premier cycle de la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal » dans l'ouvrage L'intégration des minorités visibles et ethnoculturelles dans la profession enseignante (Editions Logiques).

[14]

Didier Lapeyronnie est professeur de sociologie à l'Université Victor Segalen Bordeaux II, et membre du Centre d'analyse et d'intervention sociologiques (CADIS). Ses travaux portent essentiellement sur les quartiers populaires des grandes villes françaises et traitent des questions de délinquance, d'intégration et d'immigration et des politiques sociales. Dernière publication : Quartiers en vacances des opérations été à Ville Vie Vacances, 1982-2002 (dir.), Paris, Éditions de la DIV, 2003.

Alberte Ledoyen est chercheure à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Elle s'intéresse aux dynamiques sociales qui conduisent à la discrimination fondée sur des critères raciaux ou ethno-culturels. Dans le cadre de son travail à la Commission, elle a produit divers travaux en ce sens, dont Montréal au pluriel, huit communautés ethno-culturelles de la région montréalaise, publié en 1992 par l'Institut québécois de recherche sur la culture. En 2001, à l'occasion du partenariat entre le Centre de recherche interuniversitaire de Montréal sur l'immigration, l'intégration et la dynamique urbaine (IM) et la Commission des droits de la personnes et des droits de la jeunesse (CDPDJ), elle a produit un rapport de recherche intitulé Le regard des petits propriétaires sur les demandeurs de logement. Étude exploratoire sur les perceptions et les attitudes des petits propriétaires envers les clientèles des minorités ethno-culturelles.

Xavier Leloup est docteur en sociologie de l'Université catholique de Louvain. Il est actuellement stagiaire post-doctoral au Centre d'études ethniques des universités montréalaises (CEETUM). Spécialiste de la sociologie urbaine, ses recherches portent sur la répartition des populations et des catégories sociales dans l'espace, sur les transformations des centres-villes et la cohabitation interethnique. Elles comportent également les questions de l'installation des populations migrantes et celles de la précarité urbaine. Les ouvrages La ségrégation résidentielle. Le cas d'une commune bruxelloise (L'Harmattan, 1999) et La ville de l'autre. Effets de compositions et registres du rapport à l'autre dans un espace pluriel (Ixelles) (Presses universitaires de Louvain, 2003) sont deux publications, parmi d'autres, tirées de ces recherches.

Marie Mc Andrew est professeure titulaire à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal. Elle dirige le Groupe de recherche sur l'ethnicité et l'adaptation au pluralisme en éducation (GREAPE), et est [15] titulaire de la Chaire canadienne en études ethniques. Titulaire d'un doctorat en éducation comparée et en fondements de l'éducation, elle est spécialisée dans l'éducation des minorités et l'éducation interculturelle. Sa contribution dans ce domaine est significative, tant en ce qui concerne la recherche que le développement et l'évaluation des politiques. De 1989 à 1991, comme conseillère au bureau des sous-ministres du ministère des Communautés culturelles et de l'Immigration du Québec, elle a été étroitement associée à l'élaboration et à la dissémination de l'Énoncé de politique en matière d'immigration et d'intégration : Au Québec pour bâtir ensemble. De 1996 à 2002, elle a été directrice d'Immigration et métropoles, le Centre de recherche interuniversitaire de Montréal sur l'immigration, l'intégration et la dynamique urbaine. L'ouvrage Immigration et diversité à l'école. Le débat québécois dans une perspective comparative (Presses de l'Université de Montréal) est une de ses plus récentes publications. Elle a obtenu pour celle-ci le prix Donner 2001 du meilleur livre sur les politiques publiques canadiennes.

Annie Montreuil est titulaire d'un doctorat en psychologie de l'Université du Québec à Montréal, d'un certificat en relations ethniques et d'un baccalauréat en psychologie de l'Université de Montréal. Elle est actuellement stagiaire post-doctorale à l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas où elle est affiliée au European Research Center on Migration and Ethnie Relations (ERCOMER). Elle s'intéresse à la psychologie sociale des relations intergroupes et aux déterminants des attitudes de la société d'accueil à l'égard des immigrants. Ses recherches sur les orientations d'acculturation des communautés d'accueil francophones et anglophones au Québec à l'égard des immigrants ont été publiées dans le Journal of Cross-Cultural Psychology.

Maryse Potvin, Ph.D. Sociologie de l'École des hautes études en sciences sociales (Paris), est chercheure post-doctorale au Centre d'études ethniques des universités montréalaises (CEETUM), et collabore au Programme de recherche sur la racisme et la discrimination (PRRD) et au Groupe de recherche sur l'ethnicité et l'adaptation au pluralisme en éducation (GREAPE). Sa thèse, portant sur l'expérience sociale de deux générations d'origine haïtienne au Québec, sera publiée prochainement. Elle a écrit plusieurs articles sur le racisme au Québec et au Canada, ainsi que sur les jeunes de deuxième génération haïtienne, parus notamment dans Sociologie et sociétés, Cahiers de recherche sociologique, Politique et Sociétés et Canadian Ethnic Studies. Elle a codirigé en 2000 L'individu et le citoyen dans la société moderne (Presses de l'Université de Montréal). Ses travaux actuels portent [16] sur la construction de la discrimination « raciale » dans le champ des sciences sociales, du droit et des politiques publiques.

Jean Renaud est professeur titulaire au Département de sociologie de l'Université de Montréal, directeur du Centre d'études ethniques des universités montréalaises (CEETUM) depuis 1996 et un des fondateurs du Groupe de recherche ethnicité et société (GRES). Il mène, depuis de nombreuses années, des recherches sur l'établissement des immigrants et des demandeurs d'asile. Il est l'auteur, entre autres, de l'enquête longitudinale sur l'Établissement des nouveaux immigrants qui a suivi, pendant 10 ans, une cohorte de 1 000 immigrants arrivés dans la région de Montréal en 1989. Il a publié, en 2001, Ils sont maintenant d'ici ! (Publications du Québec), étude disponible en anglais depuis 2003 sous le titre : What a Difference Ten Years Can Make !

William J. Smith, Ph.D. Administration and Policy Studies in Education McGill University, est consultant au sein du Ed-Lex, le Groupe de recherche sur le droit et les politiques en éducation, Faculté de droit, Université McGill, et collabore aux travaux du Groupe de recherche sur l'ethnicité et l'adaptation au pluralisme en éducation (GREAPE). En qualité de spécialiste du droit, il poursuit et publie des recherches sur l'éducation et les rapports entre francophones et anglophones du Québec, sur les liens entre les droits de la personne et des élèves et l'organisation du système scolaire, ainsi que sur l'accès équitable à l'éducation. Ses travaux traitent également du système scolaire en Afrique du Sud. Il a publié, en 2002 (en collaboration), l'ouvrage The road less travelled : establishing an academy for educational leadership in Gauteng (University of the Witwatersand, Johannesburg).



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le jeudi 30 juillet 2020 13:00
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
La vie des Classiques des sciences sociales
dans Facebook.
Membre Crossref