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Histoire du SaguenayLac-Saint-Jean.
Avant-propos
L'Histoire du SaguenayLac-Saint-Jean est le résultat d’un long cheminement, amorcé en juillet 1985, et qui a nécessité en cours de route la collaboration d’un nombre impressionnant de chercheurs, de collaborateurs, d’institutions et d’organismes, tant aux niveaux scientifique et technique qu’à celui du financement.
Il revient au Groupe de recherche sur l’histoire du SaguenayLac-Saint-Jean (GRH), dont Camil Girard et Normand Perron sont les fondateurs, d’avoir promu l’idée de rédiger une nouvelle histoire de la région. Déjà en 1982, le regretté Jean-Paul Simard, alors professeur d’histoire à l’UQAC, avait caressé un tel projet sans avoir pu le mettre à exécution. Quant à celui du GRH, il s’insérait dans le plan d’ensemble du chantier sur les histoires régionales de l’IQRC, dont l’objectif est de réaliser une synthèse historique de chacune des régions du Québec. En avril 1985, une réunion de consultation tenue à Chicoutimi permettait d’obtenir de plusieurs chercheurs, organismes et institutions régionales un appui préalable au démarrage du projet.
La direction scientifique des recherches a été assumée par Fernand Harvey, responsable du chantier sur les histoires régionales à l’IQRC. La direction administrative du projet a été confiée à Pierre Jacques, professeur d’histoire à l’UQAC. Les rédacteurs de la synthèse ont pu compter sur leur appui soutenu dans l’accomplissement de leurs travaux.
L’ouvrage, qui comprend seize chapitres, a été réalisé sous la direction générale de Camil Girard et Normand Perron, chercheurs de l’IQRC pour la durée du projet. Les chapitres sur le Saguenay amérindien, la traite des fourrures, le peuplement et l’économie industrielle ont été rédigés par Camil Girard. De son côté, Normand Perron s’est chargé de la rédaction des chapitres concernant l’économie agricole, les institutions et la culture. Trois chapitres ont été produits en collaboration : le milieu physique (Étienne Troestler et Normand Perron), les ressources minières (Camil Girard et Jean-Michel Tremblay) et le chapitre de conclusion (Camil Girard et Normand Perron).
L’aboutissement d’un tel projet est donc, il va sans dire, le résultat d’un travail d’équipe. Parmi les assistants de recherche, il faut souligner la collaboration remarquable de Jean-Michel Tremblay qui a, pendant plus de [8] deux ans, soutenu l’équipe de rédacteurs. En plus d’avoir participé à la rédaction d’un chapitre sur les ressources minières, il a collaboré à la préparation d’un recueil de statistiques historiques : Camil Girard et Jean-Michel Tremblay, Histoire du SaguenayLac-Saint-Jean, dossier statistique, Chicoutimi, IQRC/GRH, juin 1987. David Cooter a mené une enquête auprès de Montagnais de Pointe-Bleue : David Cooter et Camil Girard, Fonds d’histoire orale, Ouiatchouan/Pointe-Bleue, GRH/IQRC, 1986. Robert Lavoie et Hélène Samuelson ont dépouillé Le Progrès du Saguenay. Robert Lavoie a aussi produit, dans le cadre de sa maîtrise, un rapport de recherche sur la Structure de l’industrie fromagère au SaguenayLac-Saint-Jean au début du XXe siècle, Chicoutimi, GRH/IQRC, 1986. Léon Boulianne, Julie Brassard, Jacinthe Riverin, Michel Tremblay, Jacques Ouellet et Stevens Boudreault, tous diplômés de l’UQAC, ont collaboré avec grande compétence à la recherche documentaire, statistique, iconographique, photographique et cartographique.
Les professeurs des cégeps de la région ont beaucoup apporté à l’équipe de rédaction. Étienne Troestler, géographe au Cégep de Jonquière, est vite apparu comme un candidat compétent pour rédiger le chapitre sur le milieu physique, avec la collaboration de Normand Perron. Son collègue, Jean-Marie Villeneuve, a mené une recherche qui a permis de produire un rapport interne sur la pratique associative : Nos associations, Québec, IQRC, 1986. Le professeur Bertrand Bergeron, du Cégep d’Alma, a préparé pour sa part un texte intéressant sur la vie culturelle : Éléments de réflexion sur la société traditionnelle, Alma, Cégep d’Alma, 1987. Enfin, Paul-Henri Croft, professeur d’histoire au Cégep de Chicoutimi, a fourni de précieux conseils sur plusieurs chapitres.
Tout au long de la recherche, l’équipe du projet a pu bénéficier des services de plusieurs bibliothèques et centres de documentation de la région. Mentionnons plus particulièrement le centre de documentation de la Société historique du Saguenay, la bibliothèque de l’UQAC, de même que le centre des Archives nationales du Québec à Chicoutimi dont le directeur Louis Côté a apporté à l’équipe une collaboration essentielle. Sur le plan iconographique, l’ouvrage a pu bénéficier de l’important fonds de la Société historique du Saguenay déposé aux ANQ à Chicoutimi.
Il convient ici de remercier les institutions d’enseignement supérieur du SaguenayLac-Saint-Jean qui ont soutenu le projet dès le départ. Un comité directeur a ainsi vu de façon suivie à sa bonne progression. Ce comité était composé d’un représentant de l’IQRC, Georges Lamy, du recteur de l’UQAC, Alphonse Riverin, ou de ses vice-recteurs, Adam Nagy et Richard Vézina, ainsi que des directeurs des cégeps de Chicoutimi, Clément Martel, de Jonquière, Jacques Vézina, d’Alma, Rémy Bouchard et de Saint-Félicien, Jocelyn Audet. On notera que l’UQAC a logé l’équipe de recherche.
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La réalisation d’un projet d’une telle envergure n’aurait pas été possible sans un solide appui financier, tant de la part de l’IQRC que du milieu régional et de diverses instances subventionnaires. Le financement en région a été assumé par plusieurs organismes, institutions et entreprises privées dont on trouvera la liste à la fin de cet ouvrage. Pour atteindre cet objectif, un comité de financement a été mis sur pied et il convient de souligner le travail constant de Georges Lamy, directeur administratif à l’IQRC, de Daniel Larouche et de Pierre Jacques de l’UQAC, auxquels se sont joints ponctuellement Roland Bélanger et Robert Bergeron de la Société historique du Saguenay, Serge Chiasson du Conseil régional de concertation et de développement du SaguenayLac-Saint-Jean, ChibougamauChapais, Marc-André Bédard et Jean Wauthier de l’UQAC. Tous ont eu à cœur la réalisation de cet important objectif régional. Qu’ils en soient vivement remerciés.
Mentionnons également que le GRH et son directeur Camil Girard sont à l’origine de l’obtention de plusieurs subventions dans le cadre de programmes fédéraux de développement de l’emploi. Ces subventions ont permis de réaliser certains travaux plus spécifiques dans le cadre de la synthèse, tout en favorisant la formation soutenue de jeunes diplômés de la région.
Le long travail de préparation du manuscrit en vue de sa publication a été réalisé par différentes personnes dont il convient de souligner le souci professionnel et l’intérêt pour le projet. Yves Martin, ex-recteur de l’Université de Sherbrooke, a apporté d’utiles commentaires lors d’une première lecture. Andrée Raiche-Dussault, agente de recherche à l’IQRC, a hérité de l’importante tâche de réviser systématiquement le manuscrit avec les auteurs, de proposer les réaménagements appropriés au niveau de la présentation et de réaliser l’index général. Le travail d’édition proprement dit a été confié à Véronique Morin, assistée de Mariette Montambault, sous la direction de Léo Jacques, responsable du service des publications à l’IQRC. La cartographie a été réalisée par Claude Chamberland, du Laboratoire de cartographie de l’Université du Québec à Chicoutimi, sous la supervision du professeur Magella-J. Gauthier.
À tous ceux et celles qui ont collaboré, de près ou de loin, à la réalisation de cette Histoire du SaguenayLac-Saint-Jean, nous exprimons notre plus vive gratitude.
Camil Girard
Normand Perron
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