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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Histoire de la Côte-du-Sud. (1994)
Avant-propos


Une édition électronique réalisée à partir du livre sous la direction de Alain Laberge Martine Côté, Diane Saint-Pierre, Jacques Saint-Pierre et Yves Hébert, Histoire de la Côte-du-Sud. Québec: Institut québécois de recherche sur la culture [IQRC], 1994, 623 pp. Collection “Les régions du Québec, no 4.” Collection dirigée par Normand Perron. [Autorisation accordée par la directrice des Presses de l'Université Laval, Mme Marie-Hélène Boucher, en juillet 2024.]

[7]

Histoire de la Côte-du-Sud.

Avant-propos

Les origines de cette Histoire de la Côte-du-Sud remontent à 1984. C’est à ce moment que Fernand Harvey, alors directeur du chantier sur les histoires régionales à l’institut québécois de recherche sur la culture (IQRC), réunit divers intervenants dont le dénominateur commun est leur grand intérêt ou, devrais-je dire, leur passion envers cette vieille région de la vallée du Saint-Laurent.

Il y a là rassemblé un groupe passablement disparate. Aux côtés d’une véritable personnalité régionale comme monseigneur Léon Bélanger et d’un érudit d’histoire locale et régionale comme monsieur Louis-Philippe Bonneau, se trouvent des «thésards» comme Tom Wien et moi-même qui avions fait de la Côte-du-Sud le terrain d’observation de nos recherches doctorales, de jeunes maîtres comme Jacques Saint-Pierre et ceux qui vont le devenir comme Martine Côté et Yves Hébert. Cette réunion toute «historique» débouche immédiatement sur la création du Groupe de recherche sur l’histoire de la Côte-du-Sud (GRHCDS) dont l’objectif ultime, dès le départ, est la réalisation d'une synthèse de l’histoire de la région. Lors d’une réunion subséquente, se joignent de nouveaux collaborateurs: Diane Saint-Pierre, Gaston Deschênes, Rosaire Saint-Pierre, Guy Théberge et Philippe Picard. Dès lors, la Côte-du-Sud devient la première des vieilles régions de la vallée du Saint-Laurent établies au cours du XVIIe siècle dont on envisage de faire, dans le cadre du chantier sur les histoires régionales de l’IQRC, la synthèse historique.

Il reste évidemment bien du chemin à parcourir avant d’en arrivera un projet dûment parrainé par l’IQRC, mais le GRHCDS ne manque pas d’ambition. Durant les années suivantes, ce regroupement de chercheurs, on ne peut plus informel, préparera le terrain par des réunions fréquentes aux quatre coins de la région où l’on discutera de dossiers thématiques précis, souvent élaborés à l’avance par des membres du groupe. Le fonctionnement efficace du GRHCDS durant cette période et sa collaboration à la préparation d’une Bibliographie de la Côte-du-Sud et d’un inventaire sommaire des Archives paroissiales de la Côte-du-Sud s’avéreront déterminants dans la décision de l’IQRC de faire démarrer le projet de synthèse d’histoire régionale en 1989.

[8]

Dès le départ, il est convenu que la synthèse sera le fruit du travail d’une équipe élargie de cinq membres: Martine Côté, Yves Hébert, Diane Saint-Pierre, Jacques Saint-Pierre et Alain Laberge, ce dernier assumant la direction scientifique de l’ensemble. Les travaux passés du GRHCDS et l’intérêt soutenu de ses membres pour la cause de la synthèse historique cautionnent cette option qui diffère des autres projets d’histoire régionale s’appuyant ordinairement sur un, deux ou trois chercheurs tout au plus. Aux termes de l’entreprise, on peut affirmer que cette décision fut judicieuse. L’enthousiasme présent au début chez chacun des membres de l'équipe ne s’est jamais démenti et la cohésion interne n'a fait que s’affermir au fil du déroulement du projet. Au total donc, une expérience professionnelle et humaine extrêmement enrichissante pour tous.

Malgré cette solidarité, l’équipe de recherche ne pouvait être entièrement laissée à elle-même. C’est pourquoi il est maintenant nécessaire d’ouvrir les rangs pour faire de tous ceux et celles qui ont contribué, d’une manière ou d’une autre, à ce projet des membres à part entière de l’équipe.

En premier lieu, il convient de remercier l’institut québécois de recherche sur la culture pour son soutien financier et matériel, indispensable à la mise en marche et au fonctionnement d’un tel projet. Du côté scientifique, les conseils de toute nature, les encouragements et la patience des deux directeurs successifs du chantier sur les histoires régionales, Fernand Harvey et Normand Perron, ont été constants et bénéfiques pour tous les membres de l’équipe. Nous les en remercions chaleureusement.

L’équipe est aussi fortement redevable au milieu régional. Même après le début du projet, les autres membres du GRHCDS ont continué d’appuyer nos efforts en lisant des portions du manuscrit et en y apportant des critiques et des commentaires pertinents. Certains, comme monseigneur Léon Bélanger et monsieur Louis-Philippe Bonneau, ont de plus œuvré au sein du Comité directeur responsable du financement régional, mis sur pied afin de recueillir les sommes supplémentaires nécessaires à la réalisation du projet. Ce comité, présidé par monsieur André Rousseau et coordonné par monsieur Georges Lamy et madame Diane Saint-Pierre, respectivement directeur administratif de l’IQRC et directrice administrative du projet, était en outre formé de monseigneur André Gaumond, président d’honneur de la campagne de financement, et de messieurs Jean-Paul Cloutier, Arthur Labrie, Michel Brisson et Fernand Harvey. Il a accompli un travail de géant dans une région où les structures institutionnelles et industrielles pouvaient, au départ, susciter quelques inquiétudes quant à sa capacité de soutenir adéquatement un tel projet. L’assurance tranquille des membres du comité n’était pas feinte. Les objectifs fixés ont été atteints et même dépassés, tant et si bien que le mode de fonctionnement et l’approche de ce comité sont déjà devenus un modèle pour les autres projets d’histoire régionale. Que tous les membres du Comité directeur et tous les souscripteurs de la campagne de financement régional trouvent ici l’expression sincère de notre appréciation de leur générosité.

[8]

De nombreux organismes et institutions ont également contribué à la réalisation de la synthèse en nous rendant accessibles leurs divers services: la Société historique de la Côte-du-Sud, l’Évêché de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, le Collège de Sainte-Anne, le Cégep de La Pocatière, les Archives nationales du Québec à Québec, l’Archevêché de Québec, L’Université Laval, la Bibliothèque de l’Assemblée nationale, les Archives du Séminaire de Québec et le ministère de l’Énergie et des Ressources du Québec.

Tout au long du projet, l’équipe a pu bénéficier du travail d’assistantes et d’assistants de recherche qui ont souvent permis de fouiller certains dossiers de façon plus approfondie ou tout simplement de parer au plus urgent. Nous tenons ainsi à remercier de leurs précieux services Chantal Laberge, Ève Marier, Philippe Picard, Johanne Lafleur, Lucie de Bellefeuille, Alain Renaud et Chantal Boileau. Par la même occasion, nous remercions le gouvernement fédéral qui, par le biais de plusieurs programmes, a facilité l’embauche de ces jeunes chercheurs.

Enfin, comment concevoir une bonne histoire régionale sans avoir recours à une iconographie représentative. Cette synthèse n’échappe évidemment pas à cette nécessité et c’est Jacques Saint-Pierre qui a été le principal responsable de la représentation iconographique de cet ouvrage. Quant à Andrée Héroux, elle s’est vu confier le mandat de réaliser le dossier cartographique destiné à accompagner le texte. Bernard Duchesne a produit quelques illustrations évoquant des événements et des scènes historiques de la région, tandis que Rénald Vallée a fourni une excellente contribution comme photographe.

Après la rédaction des dix-sept chapitres par les membres de l’équipe, leur évaluation externe et leur révision par le directeur scientifique du projet, il restait encore à préparer le manuscrit pour l’étape finale de la publication. C’est à Andrée Raiche-Dussault qu’est revenue la lourde tâche de relire l’ensemble et d’y apporter, en collaboration avec les auteurs, les retouches nécessaires. En bout de piste, le Service des publications de l’IQRC, dirigé par Léo Jacques et sous les bons soins de Véronique Morin et Mariette Montambault, a procédé à l’édition proprement dite du manuscrit.

En terminant, il faudrait sans doute ajouter à la liste des personnes ayant contribué à la réalisation de cette synthèse tous ceux et celles qui, par leur encouragement et leurs conseils au fil d’une conversation ou autrement, nous ont permis de conserver le feu sacré tout au long du projet. Au total donc, nos dettes apparaissent si nombreuses et variées que l’expression de notre gratitude ne pourra jamais les effacer entièrement.

Au moment de publier cet ouvrage, il est naturel de tenir à le dédier à toute la population de la Côte-du-Sud. Quelle y trouve une source d'inspiration bien légitime sera la plus grande récompense des auteurs.

Alain LABERGE



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 27 septembre 2024 10:20
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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