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Histoire du Bas Saint-Laurent. (1993)
Avant-propos
Cette Histoire du Bas-Saint-Laurent constitue le cinquième ouvrage de la collection « Les régions du Québec » publiée par l’institut québécois de recherche sur la culture. L’Institut s’est donné pour but de doter chacune des régions de cet outil essentiel à une meilleure compréhension du passé collectif de la mosaïque québécoise. L’ambitieux projet s’est d’abord matérialisé par la publication de l’Histoire de la Gaspésie, en 1981, puis par l’Histoire du SaguenayLac-Saint-Jean et l'Histoire des Laurentides, en 1989, suivies de la récente parution de l’Histoire de la Côte-du-Sud. Dans l’Outaouais, les Cantons de l’Est, la Côte-Nord, la Rive-Sud de Québec et l’Abitibi-Témiscamingue, d’autres chercheurs ont terminé ou complètent leur travail, alors que de nouvelles équipes viendront bientôt joindre leurs efforts au vaste chantier des histoires régionales.
Cet ouvrage consacre l’aboutissement de dix années d’un travail parfois interrompu par des contraintes reliées à la vie professionnelle de ses auteurs. La recherche a démarré à l’été 1983 avec une équipe gravitant autour de l’Université du Québec à Rimouski. Le groupe réunissait à l’origine les historiens suivants : Jean-Charles Fortin, Antonio Lechasseur, Jacques Lemay et Yvan Morin. Plus tard, Fernand Harvey, alors directeur du chantier des histoires régionales, se joindra à l’équipe : il rédigera le chapitre sur la culture contemporaine au Bas-Saint-Laurent, une région où il conserve de nombreuses attaches depuis ses années d’enseignement à l’UQAR dans les années 1970. Le chercheur Yves Tremblay, auteur d’une thèse de doctorat réalisée à l’Université Laval sur l’électrification rurale et spécialiste de l’histoire des technologies, se verra confier la rédaction du chapitre sur la diversification de l’économie bas-laurentienne dans la première moitié du XXe siècle. La table des matières rend par ailleurs compte de la contribution de chacun des membres de l’équipe de rédaction.
Les auteurs ont pu bénéficier de la collaboration enthousiaste de nombreux assistants, notamment celle de Jocelyne Bérubé-Sasseville, qui a [4] constitué les premiers dossiers sur le cadre physique et la population régionale, ainsi que sur la présence amérindienne. Louis Trépanier, pour sa part, a rassemblé le fonds qui a servi à l’illustration du volume, en puisant dans les plus importantes collections de photographies conservées dans la région, et celles des grandes collections nationales à Québec, Montréal et Ottawa. Les cartes ont été réalisées au module de géographie de l’UQAR par deux étudiantes graduées, Marie-Claude Fournier et Guylaine Ross, sous la supervision de Suzanne Gagnon et du professeur Jacques Roy. D’autres étudiants de l’UQAR ont aussi effectué un minutieux travail de dépouillement et de recherche documentaire : Marjolaine Hins et Henri Richard dans les documents parlementaires du XIXe siècle ; Diane Vallée et André Lapointe dans la presse régionale des XIXe et XXe siècles.
La contribution de l’Université du Québec à Rimouski a été déterminante à toutes les étapes de la création de cette première histoire générale de la région. L’implication financière de l’institution a d’abord permis la mise en route du projet. Par la suite, de nombreux membres de son personnel ont apporté leur appui, notamment Bernard Hétu, Gilles Brien et Yves Michaud, du module de géographie, Bruno Langlois, Cathy Lantagne et Jean-Luc Théberge, du service de l’informatique, alors que Cécile Auger a procédé au traitement de la majeure partie des textes.
Un projet d’une telle envergure nécessite toutefois un important apport financier complémentaire à celui de l’IQRC. Successivement, Bruno Roy, ex-directeur de la Société nationale de l’Est du Québec, puis la regrettée Lisette Morin, journaliste bien connue, alors membre du conseil d’administration de l’IQRC, et enfin Marc-André Dionne, recteur de l’UQAR, ont accepté de solliciter la collaboration financière des institutions publiques et privées du milieu. Ce dernier effort s’est par ailleurs révélé essentiel au parachèvement du projet. Le directeur administratif de l’IQRC, Georges Lamy, a constamment appuyé ce recours aux personnes et institutions de la région. Le modèle de financement adopté par les projets d’histoire régionale subséquents, mis au point par monsieur Lamy, découle de l’expérience bas-laurentienne. Une liste des personnes et organismes qui ont contribué au financement de l’Histoire du Bas-Saint-Laurent se trouve à la fin de l’ouvrage.
Le cégep de Rimouski, l’Université du Québec à Rimouski et les Archives nationales du Canada ont également contribué au succès de cette entreprise en dégageant, à maintes occasions, certains des membres de l’équipe de rédaction. De plus, le groupe a pu compter sur une subvention de l’Association des études canadiennes dans le cadre d’un programme d’aide à la recherche régionale.
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Pour sa part, Normand Perron, directeur du chantier des histoires régionales, est allé bien au-delà de son rôle de responsable scientifique pour aplanir nombre de difficultés. La mise en forme finale du manuscrit a été réalisée par les membres expérimentés du service des publications de l’IQRC dirigé par Léo Jacques. Véronique Morin et Mariette Montambault ont vu à l’ensemble du travail d’édition.
Aux personnes que nous venons de mentionner ainsi qu’à toutes celles qui ont collaboré à la réalisation de \’Histoire du Bas-Saint-Laurent à un moment ou à un autre, nous exprimons notre sincère gratitude.
Jean-Charles FORTIN
Institut québécois de recherche sur la culture
Antonio LECHASSEUR
Archives nationales du Canada
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