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Collection « Les auteur(e)s classiques »
Les fluctuations économiques à longue période et la crise mondiale. (1932)) Table des matières
Une édition électronique réalisée à partir du livre de François Simiand (1932), Les fluctuations économiques à longue période et la crise mondiale (1932). Paris: Félix Alcan, 1932. Collection: Les questions du temps présent.
INTRODUCTION: DESSEIN ET ORIENTATION DE CET EXPOSÉ.
Un double risque. - Deux grosses thèses.
Objection : Les traits différentiels de la crise présente
a) Augmentation énorme des moyens de production. b) Troubles économiques de guerre et après-guerre. c) Augmentation artificielle des besoins. d) Extension, déchaînement du luxe. e) Résistance déraisonnable des salaires. f) Menaces qui en résultent pour les productions. g) Excès de rationalisation.
Une indication, une présomption pour orienter notre recherche sur la crise actuelle
PREMIÈRE PARTIE: UN APERÇU SOMMAIRE SUR LES FLUCTUATIONS ÉCONOMIQUES À LONGUE PÉRIODE
Orientation, p. 15.
A. Fluctuations à longue période dans le mouvement général des prix.
I. Prix de gros des marchandises, surtout matières premières. II. 1° Partielles différenciations de pays, périodes. - 2° Différences selon les marchandises, les groupes de produits. - 3° Prix des produits finis, de détail, ou des biens matériels immobiliers ; des biens immatériels. III. Résumé global de toutes ces constatations : Phases A, Phases B.
B. Fluctuations à longue période en de nombreux ordres de faits
Orientation. I. Faits non économiques. II. Faits économiques. Faits d'anatomie économique. III Faits de fonctionnement économique, face production : valeurs et quantités globales; éléments du coût. IV. Faits de fonctionnement, face répartition : richesse et revenus, emplois. V. Fonctionnement général de la vie économique. Économie publique. Relations entre les nations. Rapports entre les productions et leurs emplois. Faits monétaires : Correspondance aperçue avec le mouvement des prix. VI. Résumé.
C. Esquisse d'une interprétation en partant de notre antécédent monétaire
Phases A (Augmentation du taux d'accroissement des moyens monétaires de métal précieux).
a) Pays non propriétaires de mines et sans apports extra-économiques. b) Cas d'augmentation extra-économique. Phases A' (Id., modérée, des moyens monétaires non convertibles). Phases A" (Moyens non convertibles en augmentation démesurée). Deux différences entre le cas A et les cas A', A", p. 42.
Phases B (Atténuation du taux d'accroissement des moyens monétaires, parfois, cas A', après faible régression).
Conclusion. Le progrès économique par Phase A Phase B.
D. Rationalité de cette interprétation
La question. I. La relation proprement explicative: l'homme. II. Tests de rationalité.
1. Coordination extensive. 2. Ensemble ne pouvant être réalisé autrement : a) Économie d'échange; b) Phases A, Phases B : Les trois sources d'augmentation de la richesse retrouvées. 3. Non contingence.
E. Comment ne s'en est-on pas aperçu davantage ?
a) Hommes d'affaires, hommes politiques. b) Économistes. - La vie économique est de la vie. Une succession de déséquilibres.
DEUXIÈME PARTIE: LA CRISE MONDIALE ACTUELLE ET LES FLUCTUATIONS ÉCONOMIQUES A LONGUE PÉRIODE.
A. Sommes-nous à un tournant de fluctuations économiques à longue période?
1° Indices des prix de gros, p. 64.
a) Regarder à la lumière des précédents. b) Différences selon les pays. c) Regarder à l'ensemble de phase A et A'.
2° Autres indices de prix, par catégories ou origines, de produits finis, de détail, de biens immobiliers, de biens immatériels. 3° Autres ordres de faits de fonctionnement de la production, de la répartition. 4° Fonctionnement général
a) Finances publiques. b) Relations économiques entre pays. c) Changement de déséquilibre. d) Faits monétaires: différences et trait commun majeur.
Conclusion.
B. Alors, libérons-nous de positions défectueuses de la question
1. Sur l'idée même de ces fluctuations. 2. Observations trop rapides : Exemples. 3 a. Thèse dite des hauts salaires. 3 b. Thèse de l'assurance contre le chômage, cause de chômage.
C. Ne nous attachons pas d'abord aux faits circonstanciels
Une comparaison. 1. La grande guerre et ses suites ;
a) Paradoxes à expliquer ; b) Les précédents ; c) Inversement ?
2. État des finances publiques intérieures, p. 86.
3. Dépendances internationales des finances publiques de nombreux États. 4. Changements récents dans la distribution de l'or : origine et caractères ; remède ne correspondant nullement au mal.
D. Dégageons-nous des explications et des remèdes de cabinet
1. Déséquilibre allégué de l'offre et de la demande des produits. 1 a. Le mal est la surproduction. - 1 b. Le mal est la sous-consommation. 2. Déséquilibre allégué entre les possibilités pour la production et les exigences de certains revenus. 3. La faute à la rationalisation. 4. La faute à l'économie non dirigée, à l'économie dirigée. 5. La perte de confiance.
E. Mais gardons-nous aussi d'interprétations trop hâtives de l'antécédence monétaire
1. La suffisance ou l'insuffisance de l'or actuel ? 2. Le mythe de l'accroissement moyen, normal, de l'or. 3. Considérations puériles sur la variation de production de l'or. 4. Le mal présent était évitable, et serait remédiable par certains aménagements monétaires ? Peut-être des délais, des atténuations. Mais sur le principal, regrets tardifs ; l'inévitable; faux remèdes. 5. En réaction, dénonciation et élimination préconisée de la « superstition de l'or », de « l'erreur millénaire » ; « Monsieur tout le monde » a raison ; méconnaissances et erreurs de ces systèmes.
F. Quelles seront donc nos conclusions positives ?
Nous attendre à un déroulement de phase B. a) Rude sélection, chômages, troubles. b) « Sauve-qui-peut économique ». Prurit de protectionnisme, explicable, mais inadéquat. c) L'abaissement des coûts de revient, par augmentation de la production et de la productivité. Implications, moyens de production, financement, nouvelles productions, nouveaux besoins. d) L'agriculture selon ses divers cadres, perspectives. e) Chômage et main-d'uvre : expériences passées, perspectives, atténuations.
G. Caractères de ces conclusions
a) Pas de panacée, parce qu'il n'y en a pas à faits non pathologiques. b) Ce qui serait à choisir: entre progrès et régression économiques. Questions de répartition ici réservées. c) Nullement ici un « optimisme béat ». Maux et efforts pour les individus ; aspirations, actions contre (sauf indications sur leurs limites) pleinement légitimes. d) Ni davantage ici un « fatalisme mahométan ». Actions et résistances impliquées. Différenciations possibles : Prime à la meilleure mise en uvre.
Pour résumer: une esquisse, une incitation.
FIN
Dernière mise à jour de cette page le Samedi 07 décembre 2002 11:03 Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
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