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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Une édition électronique réalisée à partir du livre de Gustave Le Bon, Les premières civilisations. Ouvrage illustré de 443 figures comprenant 333 reproductions, 41 restitutions, 60 photogravures, 9 photograsphies d'après nature ou d'après des documents authentiques. Paris: Ernest Flammarion, Éditeur, 1889, 820 pp. Collection: Bibliothèque Camille Flammarion. Une édition numérique réalisée Réjeanne Toussaint, bénévole, Chomedey, Ville Laval, Québec, et bénévole.


Livre troisième. LA CIVILISATION ÉGYPTIENNE. Chapitre 9. L'architecture égyptienne.
Fig. 242. PLAN DE L'INTÉRIEUR DE LA GRANDE PYRAMIDE.

Voici, d'après Mariette, à qui j'emprunte également la figure ci-dessus, la description de l'intérieur de la grande Pyramide. « A est une chambre souterraine, aujourd'hui inaccessible. B est la chambre de la reine, appellation qu'aucune tradition ne justifie. C est la chambre dite du roi. D est un palier interrompu par deux coulisses, dans lesquelles on a du faire glisser, autrefois, c'est à dire au moment où la momie royale venait d'être déposés dans le sarcophage, les deux blocs massifs destinés à boucher hermétiquement l'entrée de la chambre. E, F, G, H sont des couloirs de communication, I est un palier dans lequel débouche le conduit pratiqué par le calife Amrou quand il essaya de violer la pyramide. J est le puits mystérieux qui a si fort exercé la sagacité des explorateurs.

« Tout est contenu dans ce plan pour dépister les violateurs futurs de la pyramide et leur faire prendre le change sur la place réelle de la momie. Supposons, en effet, que l'entrée cachée sous le revêtement soit découverte. Un premier obstacle se présente : ce sont les blocs dont le couloir H est rempli. Réussit-on à briser ces blocs et à passer outre, on arrive dans la chambre A. S'aperçoit-on que la chambre A n'est pas la vraie chambre de la pyramide, il faut sonder le couloir H dans toutes ses parties pour trouver le point inconnu où s'embranche le couloir qu'on suppose définitif. Mais, cette fois, c'est à des blocs de granit qu'on a affaire, puisque deux de ces blocs sont encore en place (palier 1). Il faut alors, non pas briser, mais tourner l'obstacle, et on se trouve dans le couloir ascendant G. À l'extrémité du couloir, le palier K n'a pas la disposition qu'il présente aujourd'hui. Il est entièrement bouché, ainsi que l'orifice du puits. Si on force le passage, il est naturel de suivre pour guide le dallage régulier et alors l'explorateur s'engage dans le couloir F sans soupçonner qu'un deuxième couloir ascendant est sur sa tête. Il arrive ainsi à la chambre B. Ici, nouveaux doutes sur le caractère véritable de cette chambre et nouvelle exploration du couloir pour découvrir le point de soudure d'un autre embranchement. On trouve enfin ce point de soudure, on s'engage dans le couloir en encorbellement E, et, pour cette fois, on pénètre dans la vraie chambre, les deux coulisses n'étant qu'un obstacle matériel facile à renverser. Il n'y a pas jusqu'au puits qui ne trouve son explication dans cette manière de concevoir la raison d'être de la distribution intérieure du monument. Pendant la construction de la pyramide, des blocs de granit, de la dimension du couloir G, ont été déposés dans le couloir en encorbellement E. La pyramide étant achevée et la momie en place, on laissa glisser par leur seul poids les blocs dans le couloir G, on boucha le palier K, puis les ouvriers descendirent par le puits et remontèrent à la lumière par le couloir H qui, à son tour est obstrué par les blocs qu'on y introduisit de l'entrée extérieure du monument. »

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Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mercredi 29 avril 2015 7:25
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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